mercredi 14 novembre 2007

Quand on partait sur les chemins...


C'est toujours la même chose : les vacances d'été viennent de commencer, il fait beau, on profite des beaux jours pour organiser des sorties et des soirées avec les amis, on essaie de se vider la tête de ne pas penser à "ça"… Et pourtant, comme tout le monde, on se ronge les ongles, on tourne en rond, on se connecte toutes les 15 minutes sur le site Internet, et on regarde si la liste des admis a été publiée. Comme toujours, il y a du retard, et on nous demande de nous reconnecter plus tard. Mais c'est pas grave, parce que les vacances d'été viennent de commencer, il fait beau, on profite des beaux jours pour organiser des sorties et des soirées avec les amis, on essaie de se vider la tête de ne pas penser à "ça"… Et comme d'habitude, on se reconnectera un quart d'heure plus tard, on sait jamais !

Bref voilà j'étais en train de me connecter et de me reconnecter sur ce site quand est apparu LE fichier avec LA liste. Petit coup de chaud, à deux doigts de savoir si mon quotidien va changer, j'ouvre le fichier et je vais directement à la lettre S de la liste principale. Pas difficile, vu qu'il n'y a qu'une centaine d'élus. Bref, inutile de créer un faux suspense, rien qu'à voir le titre du blog, vous savez bien que mon nom était bien là !

Là tout s'enchaîne : l'organisation de la fac de Bordeaux fait d'aussi beaux miracles que celle du Mirail. On m'annonce que j'ai trois jours pour m'organiser et me rendre à Bordeaux (Pessac, plus exactement) pour procéder à l'inscription administrative.

À quelques jours près, je commençais le job d'été de facteur, c'est finalement pas plus mal, mais ça ne me laisse que 72 petites heures pour préparer le petit voyage express Castres Pessac, Pessac Castres, et surtout, chercher où se trouve cet institut dans le campus !

L'excitation de savoir que je suis admis m'enlève pas mal de stress et je m'embarque gentiment dans la matinée… J'arrive très rapidement à Toulouse et je ne réalise pas encore que je vais quitter cette ville. À vrai dire, les kilomètres défilent très vite (non, je n'ai pas été flashé par un radar !) ce qui ne m'empêche pas d'arriver un peu groggy à la rocade de l'agglomération de Bordeaux, le nez dans les feuilles Mappy à chercher la bonne sortie. Après avoir un peu tourné, mais pas tant que ça j'arrive donc sur le campus. Un campus vraiment énorme en fait, qui s'étend sur trois villes : Talence, Pessac, et Gradignan. L'ISIC se trouve quant à lui au sein de l'université de Bordeaux III, une université des sciences sociales, le Mirail bordelais, quoi !

On est en plein mois de juillet et il fait une chaleur à crever (vive la clim !) en sortant de la voiture. Je suis frappé par l'aspect de l'université qui ressemble à s'y méprendre à une énorme paire de c… euh, à la Borde Basse en fait. Bâtiments en bon état mais du style années 70 disons. J'entre au pif dans un bâtiment, celui de l'ISIC, mais pas celui de l'inscription. Comme je m'y attendais, à part quelques étudiants qui errent comme moi, c'est plutôt mort. Faut pas déconner non plus, déjà que le personnel administratif ne bosse pas après 16h en temps normal, vous croyez pas qu'ils vont être là en plein mois de juillet !

J'ai un peu d'avance sur l'horaire et j'en profite pour visiter un peu les locaux. Évidemment, je me fais accoster par deux charmantes demoiselles qui usent de tout leur charme pour me convaincre d'adhérer à Vittavi ou à la LMDE. Partout pareil, quoi ! Bref j'entre dans le bâtiment des inscriptions, je fais ce qu'ils demandent (j'abrège je vais pas tout raconter en détail non plus !), et je ressors rapidement avec une carte d'étudiant avec ma tronche imprimée et avec puce électronique qui fait apparemment aussi office de Moneo. Y'a pas à dire, y'a quand même plus de moyens à Bordeaux III !

En sortant je me refais accoster par une fille de l'UNEF qui me convainc de m'inscrire. On sait jamais, si jamais j'ai un problème, ça peut toujours être utile de se syndiquer. En plus, on a droit à la carte ISIC. Rien à voir avec ISIC l'institut, ici ISIC c'est la student card, une carte étudiante internationale. Utile, donc.

Bref en tout et pour tout j'ai mis une demi-heure à m'inscrire. J'avais pour projet de commencer à prospecter un appart mais l'idée de me retaper tous ces kilomètres retour de nuit me fatigue d'avance et je décide de repartir directement. De Bordeaux ou même de Pessac, je n'aurai donc vu qu'une petite partie du campus cette fois-ci. Mais ce n'est pas grave car j'ai eu l'occasion de découvrir une autre ville magnifique, Agen, au lieu de rentrer d'une traite à Castres.

Prochaine étape : trouver un appart !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors finalement c'est Vittavi ou LMDE? (en gros laquelle était la plus jolie?)^^

Alexandre a dit…

LMDE... Définitivement ! :p